Renkontre avec Emma B
- Benjamin Germany

- 15 oct.
- 1 min de lecture
À travers ses sets, Emma B explore les ponts entre passé et présent, mêlant rythmes électroniques et réminiscences sonores venues d’ailleurs.
Pour ce numéro consacré à l’héritage, elle évoque la place de la transmission dans son rapport à la musique comment chaque morceau devient trace, souvenir, prolongement de soi. Un portrait sensible d’une artiste qui joue avec le temps, les émotions et la mémoire collective.

Benjamin : Quand tu étais plus jeune, quels sont les premiers morceaux que tu as écoutés en dehors de l’électro ?
Emma B : Alors, je crois que les tout premiers, c’était Lorie, la base. Après, Shakira, grave. Tout ce qui était à la mode dans les années 2000.
B : C'est quoi les premiers titres électro que tu as écouté et est-ce qu’il y en a un qui
t’as marqué au point de vouloir en faire toi aussi ?
EB : Les premiers, c'était les classiques, genre Justice, Daft Punk, la base de la French Touch
mais ce n’est pas ça qui m’a donné envie. J’ai commencé à sortir dans les Rave Party dans
le sud, donc c’était des sons plus “darkos” quoi. C’est plutôt ça qui m’a donné envie. Quand
j’écoutais de la musique électro, je kiffais mais ce n’était pas la même sensation.
B : Tu ne fais pas que des sets, tu fais aussi tes propres productions. C’est l’envie
d’être DJ qui est venue en première ou tu avais déjà avant l’envie de créer des
morceaux à toi ?




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