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Renkontre avec Dj Weedim

Figure incontournable de la scène hip-hop française, DJ Weedim s’impose depuis des années comme un artisan du son, entre basses lourdes et liberté créative.

Dans ce numéro dédié à l’héritage, il revient sur son parcours, ses influences et sa manière d’explorer la transmission à travers la musique, ce qu’on reçoit, ce qu’on transforme, ce qu’on laisse derrière soi. Un entretien sincère avec un producteur pour qui chaque beat est un fragment d’histoire.

DJ WEEDIM POUR KASBAH MAGAZINE PAR NOOR DATIS
DJ WEEDIM POUR KASBAH MAGAZINE PAR NOOR DATIS

Benjamin : Quels ont été tes premiers rapports avec la musique, déjà en tant qu’auditeur ?


Weedim : Le premier truc qui m’a un peu piqué, c’était le classique. Parce qu’à l'époque, y’avait des magazines dans les librairies où ils mettaient des CD avec. C’était un objet de ouf dans les années 90. C’était du classique, du Vivaldi etc. J’avais 8-9 ans et je ne sais pas pourquoi, j’ai kiffé ça.

Mais après, mon premier kiff, ça a été le rock. J’écoutais AC/DC, Metallica, Guns N’ Roses, le hard rock. Puis dans les années 90, il y a eu le rap.


B : Qui est-ce qui t’a transmis le rock ?


W : C’est mon voisin. J’habitais à Brest, en Bretagne et à l’époque, c’était la mode. Mais sinon y’a pas vraiment d’héritage (rires).

Après, mon premier CD de Rap, c’était Rapattitude en 1991, la première compilation du rap français. Et là, je découvre NTM, Assassin et Dee Nasty. J’entends des bruits et je demande à un pote ce que c’est. Et il me dit que c’est du scratch, tu prends les disques vinyles et tu joues avec. Donc comme tous les gosses, je suis allé casser le tourne-disque de ma mère pour essayer de faire la même chose.


B : Est-ce qu’il y a eu un déclic qui a fait que tu as voulu te lancer à faire de la musique ou bien c’était naturel d’y venir ?



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