L'OPINION KASBAH : LES CHOSES VONT MAL, TRÈS MAL

Cette semaine a été marquée d’événements qui intensifient encore davantage le clivage entre le peuple et les politiques. Dressons ensemble cette liste.

Le 14 septembre dernier, une étude de la revue scientifique The Lancet a été publiée.

Cette dernière, peu rassurante, a montré que sur 10 pays dont la France, 45 % des jeunes de 15 à 26 ans éprouvent de l’anxiété dans leur vie quotidienne à cause de la crise climatique. 75 % jugent le futur « effrayant » et pire encore, 56 % estiment que « l’humanité est condamnée » …

En constatant que le gouvernement échoue et ne tient pas ses promesses, nous pouvons en effet nous inquiéter. Deuxième nouvelle gravissime. Emmanuel Macron annonçait le 6 août dernier, l’interdiction de pratiquer toutes les chasses traditionnelles jugées « illégales » telle que la chasse « au fil » qui consiste en l’étranglement d’espèces comme les oiseaux. Le voilà qui fait marche arrière le 16 septembre. Pour la saison 2021/2022, le gouvernement prévoit d’autoriser entre autres le piégeage de 106 500 alouettes.

Du cynisme, rien de plus.

Autre nouvelle effroyable, le massacre de 1428 dauphins aux îles Féroé. Situées au large du Danemark, ces îles sont tristement connues pour les massacres appelés « grind » que les Féroïens organisent chaque année. La technique est simple, elle consiste à rabattre vers le rivage, grâce à des bateaux, des cétacés dont les dauphins globicéphales. Ensuite, une fois au bord de la plage, les chasseurs s’avancent et les égorgent, les découpent vivants. Les bébés, les mâles, les femelles, aucun n’est épargné.

À l’issue de cette scène d’horreur, le bord de mer est transformé en un bain de sang. Le massacre de cette année est le pire documenté aux îles Féroé. L’excuse, tout comme en France est : « c’est la tradition ».

Que fait le Danemark ? Rien.

Et pourtant, ce dernier est signataire des conventions de protection des mammifères marins et tuer un dauphin volontairement dans les eaux danoises est illégal. Que fait l’union Européenne ? Rien, elle ferme les yeux.

Le rapport du GIEC ne semble pas avoir inquiété tous ces technocrates vraisemblablement incapables d’agir en faveur de l’environnement et donc de garantir un avenir rassurant aux générations futures.

Article écrit par Doriane Frère