L'OPINION KASBAH : BURGER KING : LE ROI DE LA CRUAUTÉ
- kasbahprive555
- 18 oct. 2021
- 2 min de lecture
L’association de protection animale L214, a publié le 15 octobre dernier, une nouvelle vidéo choc. « Il était une fois un roi qui traitait ses sujets avec cruauté… », des mots lourds de sens, dictés par une voix grave, pour un message qui fait réfléchir.

Cette fois-ci, c’est le géant de la fast-food, Burger King qui est pointé du doigt. À l’instar de beaucoup d’enseignes productrices de viande, la chaîne de restauration américaine ne se préoccupe pas vraiment des conditions d’élevage de ses pauvres bêtes.
Entassés pas milliers, ne voyant pas la lumière du jour, victimes de maladies infectieuses, ou encore accrochés vivants à l’abattoir, les poulets des fameux King Nuggets vivent leur courte vie dans des conditions scandaleuses.
Ça donne envie hein ? Les volailles sont sélectionnées génétiquement pour leur croissance rapide, si bien qu’elles atteignent un poids anormalement important très rapidement. Certains poulets ne peuvent même pas marcher sur leurs pattes… Alors ils agonisent et finissent piétinés par leurs congénères.
Vous êtes toujours sur Uber Eats pour commander vos bons King Nuggets ? La co-fondatrice de L214, Brigitte Gothère, a exprimé son dégoût pour ces conditions d’élevages exécrables. « Alors qu’en France, KFC et Subway se sont déjà engagés à respecter les critères du European Chicken Commitment, Burger King continue de s’approvisionner auprès des pires élevages intensifs de poulets. Cette absence d’engagement de la part d’un groupe qui tente de se donner une image plus moderne et qualitative que ses concurrents est injustifiable ».
De plus que Burger King met en avant un marketing trompeur auprès de ses clients. En effet, sur son site Internet, la marque met en avant un « élevage en partenariat avec Nature d'Éleveurs, de poulets français, dans une démarche de progrès environnemental et de bien-être animal », mais ces informations sont trompeuses.
La démarche de Nature d’Éleveurs omet bien des critères pourtant primordiaux à une production responsable tels que la baisse significative des densités d’élevage, l’arrêt de l’utilisation de souches d’animaux à croissance rapide, et l'abandon de l'accrochage des poulets lors de l’abattage.
Bref, tout ça pour dire qu’encore une fois, la nourriture industrielle prévaut sur la qualité et qu’il vaut mieux se délecter à outrance plutôt que de consommer responsablement. À titre personnel, j’ai eu l’occasion de parler avec une connaissance de la condition d’abatage des animaux.
J’ai exprimé la peine que j’avais à voir tous les jours sur les réseaux sociaux des images insoutenables de la souffrance subie par les animaux élevés en batterie et on m’a répondu « Ouais ba et alors ? Il faut bien qu’on mange hein, moi j’aime la viande, je m’en fous un peu de ça ».
Malgré le nombre important d’associations luttant pour le bien-être animal et l’amélioration de leur condition, il faut changer les mentalités, et ce n’est que le début d’un long combat.
Article écrit par Doriane Frère
Comments