L'OPINION KASBAH : La liberté d’expression en déclin
- Doriane Frère
- 6 sept. 2021
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 16 déc. 2021
« De 700, elles sont passées à moins de 100 ».
Depuis la prise du pouvoir des talibans en Afghanistan, les libertés des femmes se retrouvent à nouveau réduites.
Dans un communiqué, Reporters sans Frontières (RSF) met en exergue « les incidents impliquant les journalistes afghanes depuis l’arrivée des talibans au pouvoir, et les injonctions à respecter les lois islamiques ».
En effet, au sein de la capitale afghane Kaboul, le nombre de femmes journalistes en activité s’amenuise. Quelle tristesse.
Un si beau métier, symbole de la liberté d’expression, se retrouve aujourd’hui réduit presque à néant. Pendant ce temps les talibans ne cessent d’essayer de véhiculer une image de leur pouvoir pacifiste, respectant la liberté de la presse et les droits humains. C’est de la poudre aux yeux, évidemment.
« Le respect par les talibans du droit fondamental des femmes et notamment des femmes journalistes à exercer leur profession est un enjeu fondamental », a déclaré le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire.
À une plus grande échelle, la quasi-totalité des femmes journalistes afghanes ont été contraintes d’abandonner leur métier. Les talibans usent de la violence pour empêcher les femmes de s’élever dans la société.
D’après des responsables de médias privés à Kaboul, plusieurs femmes journalistes ont été battues lors de l’exercice de leurs fonctions, une situation à peine croyable tant elle est inacceptable. Alors dira-t-on qu’il faut se battre pour obtenir la liberté.
Or à ce jour, ces femmes sont à bout, désespérées de revoir cette vie d’autrefois resurgir au détriment de leur liberté, de leur bonheur et de leur plus légitime droit de vivre.
Article écrit par Doriane Frère
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