L'OPINION KASBAH : DANS QUEL MONDE VIT-ON...
- kasbahprive555
- 15 nov. 2021
- 2 min de lecture
Après le protoxyde d’azote, c’est le GHB qui inquiète. Si vous étiez connecté sur Twitter ces derniers temps, vous avez peut-être vu passer dans votre feed le hashtag #balancetonbar. Déclenché à la suite de la révélation de plusieurs cas d’agressions de femmes droguées au GHB, dans des établissements d’un quartier étudiant de Bruxelles, des centaines de personnes se sont rassemblées, vendredi 12 novembre dans la capitale belge afin de manifester contre ce nouveau fléau.
Les manifestants demandent simplement une meilleure prise en compte du problème de la part des gérants de bars et des agissements pour la sécurité de leurs clientes.
Mais qu’est-ce que le GHB ?
Pour faire simple, il s’agit d’une substance dépressive du système nerveux central.
À l’hôpital, il est utilisé sous forme de médicament pour anesthésier les patients. Malheureusement, son usage peut être détourné à des fins récréatives ou criminelles.
Le GHB provoque une sensation d’ébriété, d’euphorie, de désinhibition ou encore de fatigue intense, s’en suit une baisse de la vigilance, des amnésies partielles ou totales.
Ces derniers temps, la France comme certains de ses voisins européens connaissent une ascension fulgurante du nombre de cas de femmes ayant été droguées à leur insu par « la drogue du violeur ».
Rien qu’à Montpellier, 50 témoignages ont été recueillis en octobre dernier par l’Association générale des étudiants. Les chiffres concernant l’Angleterre, l’Écosse, le Pays de Galles et l’Irlande du Nord ne sont pas plus rassurants.
En septembre et en octobre, 198 faits avérés d’intoxication au GHB ainsi que 56 faits d'empoisonnement par injection ont été enregistrés par les forces de police. Eh oui, il n’est plus possible en 2021 pour les femmes de sortir boire un verre au bar, sans avoir à se méfier des occupants des tables voisines. Le procédé des malfaiteurs est simple, ils attendent un moment d’inattention pour glisser dans le verre la substance.
Pour endiguer ce phénomène très inquiétant, certaines entreprises se lancent dans la conception de solutions dont le capuchon à verre. Il s’agit d’une sorte d’opercule à enfiler sur son verre. Il ne s’agit pas de LA solution miracle mais cela peut permettre d’en dissuader certains et de protéger sa boisson.
Entre nous, ça fait quand même bien flipper de devoir surveiller son verre toute la soirée.
Même dans des moments de détente on doit être sur ses gardes.
Franchement, éduquez vos garçons !
Il y en a plus qu’assez en tant que femme de se sentir vulnérable à chaque instant d’une simple sortie entre filles.
Article écrit par Doriane Frère
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