EDITO KASBAH : Messi 1 - Environnement 0

Pendant que certains regardent impuissants leur maison brûler à vives flammes, d’autres pleurent le départ de Messi du FC Barcelone. Apparemment, nous n’avons pas tous le même sens des priorités.

Depuis le début de l’été, des incendies meurtriers ravagent tour à tour la Turquie, la Grèce ou encore la Californie. L’année dernière, ce sont l’Amazonie, l’Australie et la Californie qui avaient été durement touchés.

D’ailleurs, à l’époque, la communauté internationale avait été choquée du temps qu’il avait fallu aux autorités, notamment australiennes pour agir. Car oui, il était plus important pour monsieur le premier ministre australien Scott Morrison, de partir se dorer la pilule sous les cocotiers plutôt que de s’occuper de son pays.

Revenons-en à aujourd’hui, des milliers d’hectares de forêts et d’habitations sont détruits, ces feux de forêts sont de plus en plus dévastateurs. Et pour les scientifiques, il n’y a aucun doute, le réchauffement climatique est la principale cause de ces incendies. Le lundi 9 août, le rapport du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) est publié, personnellement, je redoutais le contenu de ce dernier…

Fonte des glaces, augmentation des émissions de CO2, augmentation du niveau de la mer, bref, on est mal barré. L’avant-goût que nous avions pu avoir grâce à l’AFP (Agence France Presse), était loin d’être rassurant.

Le dernier rapport publié date d’il y a 7 ans, depuis, il s’en est passé des choses, et pas de bonnes. Les catastrophes climatiques se multiplient avec une telle célérité, il serait grand temps d’agir, D’AGIR.

Et ce n’est pas en interdisant les voitures avec un Crit’Air à 3 ou 4 de circuler dans Paris trois fois dans l’an que les choses vont changer.

À l’instar de l’Allemagne, l’arrêt du nucléaire au profit des usines à charbon est-il une solution pérenne pour l’environnement ? Pas si sûr… J’oubliais, les États-Unis, le premier pays émetteur de gaz à effets de serre, ne semblent pas très préoccupés par l’environnement.

Les accords de Kyoto ? Très peu pour eux. Non, mieux vaut rouler en grosse berline et s’empiffrer de ribs industriels.

Encore une fois, nous n’avons pas tous les mêmes priorités.

Article écrit par Doriane Frère