BILLET D'HUMEUR : LA BEAUTÉ, CE DICTAT QUI COÛTE CHER

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25€ le crayon à sourcil ? Vous vous foutez de ma gueule ? Je vais arrêter de m’épiler les sourcils à cette vitesse.

Tout ça pour que ça dure 3 semaines et que j’en repaye un...

Alors que je ne sais même pas me maquiller correctement.

Merde ! Pareil pour les prix des palettes de maquillage sans pigment, pour les rouges à lèvres qui bavent sur les commissures ou pour le fond de teint qui paraissait parfait à la lumière artificielle mais vachement moins à la lumière du jour.

Et les masques, pas ceux contre le Covid hein, ceux pour la peau. J’en parle de ce truc qui coûte une blinde pour 30 secondes de glow-up ?

En plus, tu le fais le soir en général donc le seul truc qui remarque que t’es belle c’est ton oreiller dans lequel tu baves à 3 du mat’.

Pas évident de trouver une bonne marque de maquillage... Nan sérieusement, même quand tu investis la moitié de ton salaire de stagiaire t’as des boutons.

Ce qui me fait marrer c’est les pubs pour les produits de beauté et d’hygiène.

Ils ont quand même le culot de te dire que c’est hypoallergénique, sans parabène, sans savon ou sans parfum mais le bail à une odeur de bonbon, t’as l’impression d’être dans une usine Haribo.

Et le pire c’est que t’es rouge après avoir appliqué la lotion. Et alors tout le marketing autour du packaging qui te fait croire que tu vas devenir la meilleure version de toi-même, j’adore ! T’es tellement déçue à la fin quand tu vois que tu ressembles exactement à toi. Nan vraiment, je paye pour ressembler à mieux, c’est pas pour être deg à la fin.

Et le pire, c’est que dans ces moments-là, personne ne te dit rien sur ton trait parfait de liner quand t’as enfin réussit après 45 minutes d’essai.

Mais MERDE ! J’y arrive pas ce matin, ça fait 4 fois que je recommence avec ce liner pourri qui m’a coûté 30 balles et qui ne fonctionne pas.

Bon. La semaine dernière, j’avais promis d’arrêter de râler mais je n’y arrive pas en fait. Donc on se retrouve mardi prochain et encore ceux d’après.

Article écrit par Fiona Gentilleau