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VITALIC : LE SPECTACLE NE S’ARRÊTE JAMAIS.

Vitalic a fêté ses 20 ans de carrière l’année dernière avec un superbe show à Bercy. Le moment est parfait pour revenir sur l’un des artistes les plus marquants de la scène électro française.

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Il commence à composer dès son adolescence en s’inspirant des plus grands comme Jean-Michel Jarre ou encore Daft Punk. Le nom de Vitalic n’est pas venu tout de suite, il a eu d’autres alias à ses débuts comme Dima (qu’il fera revenir plus tard) ou encore Hustler Pornstar. À cette époque, il n’a qu’une reconnaissance underground car sa musique est bien trop brut oscillant entre techno et acid. Ce n’est qu’au début des années 2000 par le biais de sa rencontre avec The Hacker qu’il entre dans ce qu’on appelle l’electroclash avec son nouveau pseudonyme : Vitalic. En 2001, il signe sur le label de Dj Hell et sort son premier EP, « Poney ». Il s’agit du premier véritable succès de Vitalic, au point où « Poney part.1 » est encore l’un de ses titres les plus écoutés.

Directement après ce succès, il décide de former son propre label « Citizen Records ». Il faudra attendre jusqu’en 2005 pour découvrir le premier album de Vitalic, « Ok Cowboy ».

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Jusqu’ici, il avait préféré se consacrer à la scène et des projets différents. Cet album sera une claque pour la scène électronique française, et même internationale. Imposant déjà des sonorités synthétiques et mystérieuses qui le suivront sur toute sa carrière. On attendra ensuite 2009 pour voir naître le deuxième album de Vitalic : « Flashmob ». C’est ici que je le découvre personnellement. Je me rappelle que le public avait été surpris car il changeait radicalement de style avec des influences bien plus « lumineuses » s’approchant du disco, même si ses sonorités synthétiques étaient toujours présentes. On est face au grand « classique » de l’artiste. Tellement de morceaux inoubliables à commencer par le tube « Poison Lips ». Personnellement, c’est une révélation et cet album est l’une de mes plus grandes expériences dans ma découverte de la musique électronique à cette époque. En 2012, Vitalic s’essaye pour la première fois à la bande originale pour le film « La Légende de Kaspar Hauser » avec Vincent Gallo.

Tout cela nous amène directement à mon album préféré de l’artiste sorti en 2012 également : « Rave Age ». Avec un ami, nous sommes allés acheter le vinyle le jour de la sortie. C’est devenu une des meilleures premières écoutes de ma vie, le partage de ces moments peut dupliquer notre appréciation. Mais revenons-en à « Rave Age », c’est très clairement son album le plus ouvert. Beaucoup d’influences différentes et pour la première fois, on a de véritables chanteurs sur certains morceaux donnant des morceaux de synthpop absolument envoûtant comme « Fade Away » ou « Under Your Sun ». Sur le même album, on retrouve de gros morceaux qui tâchent pour la scène comme « Stamina » ou l’incroyable « La Mort sur le Dancefloor » avec Rebeka Warrior venant du groupe Sexy Sushi. La tournée pour cet album fut gargantuesque avec plus de 80 dates. C’est un véritable triomphe pour un artiste électronique.

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2017, sortie de l’album « Voyager ». Tout est dans le titre, l’album est une véritable exploration, plus aérienne que les projets précédents. Avec la tournée ODC accompagnant l’album, Vitalic devient, en 2018, le troisième artiste le plus exporté tout genre confondu. Avec l’album « Voyager », il va au bout de son idée des sonorités disco créant une grande envie de revenir à un son plus minimaliste. Il revient donc avec son alias Dima pour offrir un projet bien techno et par la suite, il formera le projet Kompromat avec Rebeka Warrior. Ce groupe est l’un des écarts de Vitalic qui a eu le plus de résonnance. Arrivé à un moment où la techno récupérait ses lettres de noblesse en France, cet album plus brut a eu un bon succès surtout dans les festivals.


Durant toutes ces années, Vitalic ne s’est jamais arrêté. Entre productions et tournées, l’emploi du temps était toujours bien rempli. Ce n’est que pendant le confinement qu’il a pris sa première véritable pause. Après les 20 ans de l’entité Vitalic et les deux EP « Dissidænce », il annonce un potentiel retour de Kompromat pour l’année 2023. Bien évidemment, j’ai hâte, car chacune des expériences offertes par le monsieur marque ma vie d’auditeurs.


Article écrit par Benjamin Germany

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