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PhotoClimat - biennale sociale et environnementale : ouvrons les yeux !

Plus que quelques jours pour découvrir le parcours PhotoClimat ! Ce projet, signé par l’association Letourdumonde, est une première dans la capitale. Place des Vosges, place du Palais Royal, académie du climat : toutes les parties de l’exposition se visitent en extérieur. Concentrons-nous sur les photos à la place de l’Hôtel de Ville...



Sur la place de l’Hôtel de Ville, devant la mairie de Paris, deux choses attirent l’œil : une grande tonnelle de vaccination et des photos agencées de manière originale. Je ne vous envoie pas vous faire vacciner ! C’est l’exposition qui est intéressante.

Ces 54 photos, séparées en groupe de cinq, sont facilement accessibles, une bonne idée pour une exposition de cette taille. On compte quatorze photos centrales, puis quatre ensemble de dix photos qui représentent chacun un pays. Petit plus : un tipi permet à des photos portrait de s’intégrer à l’exposition. Des bancs sont aussi accessibles pour prendre le temps d’admirer tous les clichés.


"Ensemble..."


Un immense bravo à Ferhat Bouda, Andrew Quilty, Catalina Martin-Chico, Cyril Zannettacci ! Ces quatre photographes, bourrés de talent, montrent la beauté des paysages du monde à travers des scènes de la vie quotidienne. Le projet se nomme « Surexposés ». On retrouve aussi des panoramas avec de superbes perspectives.


Quatre styles mais un point commun : la beauté des clichés. Toutes les photos dévoilent aussi la pauvreté de certaines populations face aux catastrophes naturelles. Hasard ou réelle intention ?

Le carrousel sur le Panama illustre parfaitement le dérèglement climatique : le niveau de l’eau monte et le nombre de poissons diminue dû à l’éloignement des zones de pêche.

Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres…



Posé sur des sortes de tréteaux, le projet « Vers des futurs désirables » se tient à la verticale. Les œuvres les plus hautes s’admirent à plus de trois mètres ! Cette brève exposition, au sein de PhotoClimat, se place au centre de « Surexposés ».

Le billet de Nicolas Henry, directeur artistique et fondateur de la biennale PhotoClimat, vaut le détour. Il s’intitule « Face à la crise annoncée, il faut organiser la résilience », nul besoin d’en rajouter. De leur côté, les œuvres ont des allures de photos sorties d’un film de science-fiction. L'irréel renvoie à notre futur.


"… réagissons !"


Les photos sont donc séparées par pays : Afghanistan, Tchad, Kenya et Panama.

En dix clichés, on peut distinguer le talent des photographes, mais aussi les mauvaises conditions de vie des habitants. Cependant, le choix du noir et blanc est regrettable pour le Tchad.

Ôter les couleurs revient à enlever de la puissance à la photo.

Cette exposition à l’apparence morose cache un parallèle avec l’anxiété face au réchauffement climatique.

L’espoir n’est pas le maître-mot, mais un petit coup de boost ne fait pas de mal. Il est temps de militer activement !

Comme son nom l’indique, le sujet principal de Photoclimat est l’environnement. Sans parler de la politique actuelle de la mairie de Paris, l’exposition fait sens à l’actualité.

Comment le réchauffement climatique impacte les paysages et habitants des quatre coins du monde. Pas de discours utopique mais des photos concrètes de la vie quotidienne. L’association Letourdumonde s’est également entourée des meilleurs partenaires pour mener ce projet : Human Right Watch, Action contre la Faim, l’agence française de photographes VU. Ces derniers apportent de la crédibilité au projet.

Le réchauffement climatique n’est pas à prendre à la légère mais est-ce vraiment nécessaire de le re-re-repréciser...


Cette mini-exposition est efficace.

Son avantage ? Photoclimat se découvre à tout moment et sans réservation.

Les émotions des photos ne sont pas pour autant négligées.

Le message général est fort : le dérèglement climatique est déjà visible à travers nos paysages, notre climat et notre quotidien évoluant peu à peu.


Infos pratiques :

Article écrit par Emma Jalis

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