L'HUMEUR KASBAH : ÔDE À PARIS
- Fiona Gentilleau
- 2 nov. 2021
- 2 min de lecture
Paris... son air qui vous chatouille le nez dès le matin, ses trottoirs remplis de monde dès 8h du matin... Ah Paris... Il est bien loin le temps des poètes qui réalisaient des ôdes en l’honneur de la magnifique ville de Paris. Magnifique ? Pfff... Ouais il y a 40 ans peut-être et encore.
La pollution, les merdes de chiens, les gens malpolis, les travaux à répétition (merci Hidalgo), et j’en passe.
Paris, plus belle ville du monde ? Oui quand on est en vacances dans l’euphorie du truc, loin de la capitale, on est d’accord avec nos nouveaux amis étrangers, mais sinon, regardez bien le regard des Parisiens tout au long de l’année dans le métro.
Je vous assure que si on leur pose la question, majoritairement les gens trouvent Paris dégueulasse.
Mais si je vous jure, une journée typique d’un parisien c’est de se réveiller le matin dans un appartement étriqué (pour la plupart) en entendant les travaux en bas de la rue, de courir pour attraper son métro, son bus ou pire son RER, le rater, marcher sur une merde de chien, être en colère.
Monter difficilement dans une rame de transport blindée et nauséabonde. Arriver au travail, aller fumer une clope et boire un café pour se détendre du trajet... Et là il n’est que 9h... Ça ne fait pas rêver.
Alors oui, je caricature grossièrement, mais tout le monde vivant à Paris a déjà vécu une journée ou en tout cas un début de matinée de cette manière. Et généralement, on a hâte d’aller se coucher.
Rajoutons tout de même que le Parisien aime gueuler et pour ça faites lui confiance, c’est la faute des élus. Oui sûrement, mais les élus politiques ne sont pas les seuls à vivre dans la capitale.
Les merdes de chiens, les déchets partout sur les routes et les trottoirs et les problèmes sur les réseaux de transports ce ne sont pas uniquement eux.
Moi la première dans ces moments, je rejette la faute sur les têtes connues.
Nous nous devons de prendre conscience de tous les soucis que nous pouvons régler à notre échelle. Il est grand temps de se réveiller et d’arrêter de se plaindre à tout va.
Article écrit par Fiona Gentilleau
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