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DIVAS : L’ART DE SE LIBÉRER

La culture reprend vie ! L’exposition Divas : d'Oum Kalthoum à Dalida profite de la réouverture des musées pour s’installer à l’Institut du monde arabe. Pourquoi ne pas se plonger dans l’émancipation féminine du XXème siècle pour cette première sortie culturelle ?



Lever de rideau pour ces Divas !

Les visages de 4 femmes se dévoilent dès l’entrée de l’exposition. Derrière eux, la première salle apparaît. Plusieurs femmes sont présentées dans cet espace labyrinthique. Chanteuses, comédiennes, elles ont toutes un point

commun : se faire une place dans des milieux réservés aux hommes jusqu’alors. Girl power !


« Toutes les femmes du monde »


Dès l’entrée de l’exposition, on se trouve dans une salle très sombre. Seuls les panneaux de présentation des artistes et quelques textes sur les murs sont illuminés. Est-ce volontaire ou tout simplement un problème technique ? Si c’est un choix, l’obscurité renvoie une atmosphère presque pesante alors que l’exposition traite des combats et de la réussite de ces femmes dans le monde arabe. Étrange…


Autre élément inédit : la musique. Elle fait partie intégrante de l’exposition et permet de se projeter dans cet univers musical du XXème siècle.

À la manière d’un hommage, les chansons représentent une culture riche qui n’est pas assez reconnue en France.

La musique devient poignante quand on sait qu’elle est utilisée pour défendre ces droits, les droits des femmes.


Le nombre important de panneaux et de décors muraux (affiches, photos, etc.) nous plonge réellement dans ce combat pour l’émancipation de la femme dans la société. Divas est loin du cliché de la femme soumise renvoyée en Occident. Merci !

Soyons clair, l’exposition est féministe. Elle montre l’évolution de la musique et du cinéma de 1920 à 1970 à travers le parcours de Femmes. En 2021, Divas brise encore les codes en mettant en lumière les parcours brillants d’artistes féminines.

On a besoin de plus d'exposition comme celle-ci !


« Paroles, et paroles, et paroles »


La star de cette exposition est Dalida. Pas besoin de présenter cette mythique chanteuse et actrice. Elle est une vraie diva, connue pour ses prises de positions dans ses chansons comme avec « Il venait d’avoir 18 ans » (1973). Ne me remerciez pas si vous l’avez en tête maintenant !

Cependant, Dalida se trouve à la fin de l’exposition. Petit plus : vous pouvez admirer quelques-unes de ses robes. Dalida fait vendre et permet au grand public de découvrir d’autres artistes féminines toutes aussi talentueuses. L’exposition met en avant toutes les femmes présentées.



Divas se place comme un événement novateur. Il nous permet de découvrir des femmes trop peu connues en Occident.

Pourtant, elles ont été importantes dans l’histoire moderne du monde arabe. Alors, le féminisme est-il un affreux mouvement de femmes mi-sorcières mi-nudistes du XXIème siècle ? L’exposition prouve le contraire. À travers la musique et le cinéma, des femmes comme Oum Kalthoum et Dalida se sont émancipées.

Elles prouvent qu’une femme peut être brillante sans l’aide d’hommes.

Divas est une exposition qui donne de la force et le sourire. Vous sortirez de l'Institut du monde arabe avec l’esprit de Wonder Woman (ou de Spider-Man) : prêt·e à conquérir le monde !

En attendant, essayez de trouver une place en terrasse !


Infos pratiques :


Du 19 mai au 26 septembre 2021


Du mardi au vendredi : de 13h à 18h

Les samedis, dimanches et jours fériés : de 10h à 19h


Plein tarif : 12 €

Tarif réduit : 10 €

18-25 jours : 6 €

-18 ans et Amis de l’IMA : gratuit

Pass Musée / exposition Divas : 15 €


Article écrit par Emma Jalis

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